Dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de la réforme de l’école publique 2022/2026, le gouvernement et les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs ont signé le 14 janvier un accord portant sur le statut unifié pour tous les fonctionnaires du secteur de l’éducation. Un accord, qui a été qualifié par les secrétaires généraux des syndicats « d’étape importante dans l’histoire du secteur », mais qui n’a pas trouvé le même écho auprès de certaines branches de professionnel du secteur, notamment les enseignants dits « contractuels ».
En effet, dans sa première interaction avec le procès-verbal de l’accord portant statut unifié pour tous les fonctionnaires du secteur de l’éducation, signé entre le gouvernement et les syndicats, la Coordination nationale des Enseignants et des Cadres d’Aide contraints à la contractualisation a annoncé son rejet de l’accord du 14 janvier et de « tout compromis bon marché des sacrifices des travailleurs de l’éducation », soulignant « la poursuite de la lutte jusqu’à ce que le plan de la contractualisation soit abandonné et que tout le monde soit intégré dans les rangs de la fonction publique ».