“On dirait que tu sors d’une boîte de nuit, mais ça me plaît !” Selon Sara, ancienne employée d’une filiale marocaine du géant du courtage Assu 2000, c’est par ces mots que l’ex-patron français Jacques Bouthier s’est adressé à elle pour la première fois.
Sara (prénom modifié) et six collègues marocaines ont déposé plainte en juin contre l’homme d’affaires et plusieurs de ses collaborateurs visés par une vaste enquête de harcèlement sexuel au Maroc. Une nouvelle audition est prévue jeudi devant un juge d’instruction marocain au cours de laquelle une confrontation est prévue entre des suspects et des plaignantes.