La Chambre des crimes financiers près la Cour d’appel de Casablanca a rejeté, hier soir, d’accorder la liberté provisoire à Saïd Naciri, Abdenbi Bioui et 24 autres accusés dans l’affaire de « l’Escobar du Sahara ». Seulement deux autres personnes impliquées dans cette affaire seront poursuivies en état de liberté provisoire.
La première audience de ce procès, ouvert ce jeudi 23 mai devant la Chambre des crimes financiers près la Cour d’appel de Casablanca, reprendra le 13 juin prochain.
Les avocats de la défense de Naciri et Bioui ont argumenté lors de leur plaidoirie que leurs clients sont à la tête d'entreprises, ont des familles et des domiciles largement reconnus, démontrant ainsi qu'ils ont toutes les assurances requises pour comparaître devant le tribunal.
Le procureur a exprimé son opposition à la libération provisoire des accusés, et la cour a suivi son avis en rejetant les demandes de la défense, à l’exception de celle visant à fournir à Abdenbi Bioui et à Saïd Naciri une copie intégrale du dossier de l'affaire.