Le Maroc compte plus de 320.000 patients atteints d’insuffisance rénale avec une moyenne de 3.400 cas supplémentaires par an. Ces patients ne sont pris en charge que par 134 néphrologues dans le secteur public et 329 dans le privé. Ces chiffres éloquents ont été dévoilés, le 1er novembre, par le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb. Il a également présenté l’état d’avancement de son département pour atteindre la stratégie du « 0 cas » dans la liste d’attente. Joint par « Le Matin », Dr Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé appelle plutôt à renforcer le rôle de la médecine de première ligne qui permet la prévention et la prise en charge précoce des maladies. En voici le détail.
En réponse à une question du Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a annoncé des chiffres clés sur la prise en charge de l’insuffisance rénale. Le responsable a souligné, devant les parlementaires lors de la séance des questions orales du 1er novembre, que le Maroc compte plus de 320.000 patients atteints d’insuffisance rénale avec une moyenne de 3.400 cas supplémentaires par an. « Le nombre de patients bénéficiant des services de filtration dans les centres d’hémodialyse s’élève à 12.185 dont 8.817 soignés dans le secteur public contre 3.521 dans le cadre de l’achat des services de d’hémodialyse du secteur privé », a-t-il souligné. Et d’ajouter que le Maroc dispose actuellement de 133 centres publics dédiés à cette maladie, contre 291 dans le privé. Les appareils d’hémodialyse sont au nombre de 2.535.