Pour lutter contre la cyberviolence et le cyberharcèlement, notamment à l’encontre des femmes, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a déclaré qu’il faut attendre l’adoption du nouveau Code pénal, lequel prévoit tout un dispositif juridique pour contrer ces fléaux.
S’exprimant lors de la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales à la Chambre des conseillers, Abdellatif Ouahbi a fait savoir qu’il avait trouvé pertinent de ne pas consacrer un texte spécifique pour sévir contre la cyberviolence et au cyberharcèlement et qu’il convenait mieux de l’intégrer dans le corps du projet de nouveau Code pénal. « Nous avons inclus dans ce projet de Code pénal des sanctions encore plus fortes que celles prévues par la loi 103.13 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes », a souligné le ministre.