La palmeraie d’Oued Drâa agonise. Les puits d’eau creusés de plus en plus profondément ne garantissent plus de trouver un écoulement capable d’irriguer les champs. Parallèlement, la pastèque aquavore prend du terrain au milieu de l’oasis.
Le long d’Oued Drâa, les conséquences de la sécheresse terrible qui s’abat actuellement sur le Maroc sont visibles de loin. Quand on s’aventure au milieu de la palmeraie, le constat est plus effarant. Sur place, les jardins sont en majorité abandonnés et le nombre de palmiers irrécupérables est impressionnant. Les séguias, quant à elles, ont été envahies par les débris, sauf celles qui se trouvent près des torrents.