Lors du point de presse hebdomadaire à l'issue du conseil de gouvernement, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baita a expliqué que " les journalistes français expulsés s'étaient rendus au Maroc en tant que touristes et n'ont demandé aucune accréditation pour exercer leurs missions. C'est tout à fait normal qu'ils fassent l'objet de décision d'expulsion du territoire de la part des autorités administratives".
Dans ce cadre, Mustapha Baitas a souligné que le séisme d'Al Haouz a fait l'objet d'une couverture médiatique internationale importante : "Pas moins de 312 journalistes étrangers, représentant 90 médias se sont rendus au Maroc et ont pu se déplacer librement dans les zones concernées et communiquer avec les populations sinistrées", a-t-il affirmé. Et d'ajouter que parmi ces journalistes, "78 sont de nationalité française représentant 16 médias, dont 13 ont été accrédités pour la couverture de cet événement tragique", notant que "même si ces couvertures n'étaient parfois pas objectives, ces journalistes n'ont fait l'objet ni de harcèlement ni de quoi que ce soit au cours de l'exercice de leurs missions, ce qui reflète que le Maroc est un pays de libertés".