Médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Hamdi apporte un éclairage sur la variole simienne, dans un contexte d’urgence de santé publique décrétée par l’OMS. Le spécialiste insiste sur les mesures à prendre particulièrement en Afrique, afin de faire régresser la maladie là où elle a commencé, de manière limiter ainsi la propagation à travers le monde.
Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété l’urgence de santé publique, face à la recrudescence de cas de variole simienne (mpox) et l’exacerbation de l’épidémie dans plusieurs pays d’Afrique. «La recrudescence actuelle», ainsi que «la propagation d’une nouvelle souche sexuellement transmissible du virus responsable de la maladie», sont d’ailleurs «constitutives d’une urgence, non seulement pour l’Afrique, mais pour le monde entier», a insisté le professeur Dimie Ogoina, président du Comité d’urgence. «Originaire d’Afrique, la mpox y a été négligée avant de provoquer une épidémie mondiale en 2022. Il faut maintenant agir de manière décisive pour éviter que l’histoire ne se répète», a-t-il souligné.