Le Musée la Kasbah des cultures à Tanger abrite, dès le 18 mais, l’exposition « Tangier, Something is possible ». Elle réunit deux photographes: Mounir Fatmi et Guillaume de Sardes, qui restituent à travers leurs images l’atmosphère si particulière et saisissante de la ville du détroit qui fut, par le passé, le pied-à-terre de nombreux intellectuels.
Nourrie d’un poème de l’écrivain américain Paul Bowles (icône de la beat generation qu’il a rencontré à Tanger dans les années 90), la série « Presque rien » de Mounir Fatmi résume, en deux mots et plusieurs tirages, l’idée que s’en fait l’artiste, souligne la Fondation nationale des musées (FNM).
Le photographe a d’ailleurs longtemps erré dans cette ville qu’il connaît si bien pour y capturer des instants fugitifs, riches en détails où les corps se fondent dans le décor : Tanger, sa fougue et sa douceur, restent les pièces maîtresses de ses photos.