L’accès au financement formel (accordé par une banque ou un établissement financier) reste un défi pour une Petite et Moyenne Entreprise (PME) marocaine sur deux, a révélé une enquête de la Banque européenne d’investissement (BEI), menée dans le cadre du Trade and Competitiveness Programme (TCP) cofinancé par l'Union européenne (UE).
Il s'agit du second volet de "Enquête BEI/UE : Les défis des PME au Maroc en 2025" réalisée auprès de 150 dirigeants de PME marocaines, principalement actives dans des chaînes de valeur stratégiques identifiées par le TCP, telles que le textile, l’agroalimentaire ou l’automobile, en raison de leur rôle clé dans l’économie nationale, précise un communiqué de la BEI.
Si près d’une PME sur deux déclare avoir obtenu un prêt auprès d’une institution financière, 35% des répondants affirment avoir dû recourir à des sources informelles (proches, amis ou membres de réseaux personnels) pour financer leur activité, fait savoir la même source, notant qu'il s'agit d'une pratique à la fois risquée, peu durable et inadaptée aux besoins de financement importants.