Dans une nouvelle étude sur le risque pays, Fitch Solutions s'attend à ce que l'investissement reste le principal moteur de la croissance économique au Maroc en 2022. Il y contribuera à hauteur de 1,4 point de pourcentage, dopé par le secteur public et l'automobile. Après +0,3% au premier trimestre, la croissance du PIB se redresserait progressivement le reste de l’année, atteignant en moyenne 1,6% en 2022. Une forte consommation publique et un rebond du tourisme soutiendront l'activité économique, face à une consommation privée affaiblie par la montée de l'inflation.
Dans une nouvelle étude sur le risque pays, Fitch Solutions table sur une croissance de 1,6% pour le Maroc cette année. Le spécialiste international du risque de crédit et de macro intelligence explique ce ralentissement par la contraction de la production agricole et d'une demande intérieure plus faible que l’année dernière. Selon son analyse, l'économie marocaine n'aurait progressé que de 0,3% au premier trimestre, avec une contraction de 14,3% en glissement annuel de la production agricole suite à des conditions météorologiques défavorables qui ont pesé lourdement sur les exportations nettes. La ventilation des dépenses a également révélé un ralentissement de la demande intérieure, l'inflation élevée ayant laissé son empreinte. La croissance de la consommation privée et de l'investissement, en rythme annuel, aurait atteint 1,1 et 0,7% respectivement au premier trimestre, contre 6 et 3,3% la même période de l’année dernière.