Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a présenté, mercredi à Rabat, son avis sur l’impact du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) de l’Union européenne, qui entrera en vigueur début 2026.
Ce dispositif, lié au Pacte vert européen, vise à taxer les importations de secteurs fortement émetteurs de CO₂, comme l’acier, le ciment ou les engrais, afin de stimuler la décarbonation mondiale. Le président du CESE, Abdelkader Amara, a souligné que l’impact direct sur les exportations marocaines reste limité à court terme, les produits concernés ne représentant qu’environ 3,7 % des échanges avec l’UE. Il a toutefois averti que cette mesure pèsera sur la compétitivité des entreprises si elles ne s’adaptent pas aux nouvelles exigences environnementales.