Face à une crise céréalière mondiale exacerbée par divers facteurs, le Royaume du Maroc a choisi de se tourner vers la Russie pour importer du blé à des prix compétitifs. Cette démarche s’inscrit dans un cadre de coopération mutuellement bénéfique, alors que la Russie subit des sanctions occidentales.
Le Maroc a traversé six années de stress hydrique, impactant sévèrement son secteur agricole. La sécheresse persistante a engendré un déficit de blé, provoquant une pénurie à l’échelle nationale.
La guerre russo-ukrainienne a conduit la Russie à perdre ses marchés européens pour la vente de céréales. En raison du boycott occidental, la demande mondiale pour le blé russe a chuté, poussant la Russie à se tourner vers des pays tiers. Malgré les sanctions, l’économie russe a montré une résilience notable.