Outsider des mets locaux, les huîtres séduisent de plus en plus les Marocains, se détachant progressivement de leur réputation de produit de luxe. Dans ce contexte d'engouement, le Royaume compte à ce jour 63 projets ostréicoles, installés ou en installation, dans les régions de Dakhla Oued Eddahab et de Casablanca-Settat fournissant une production annuelle d'environ 600 tonnes.
Appréciées pour leur saveur iodée et leur apport en vitamines et oligo-éléments, les huîtres se démocratisent au Maroc en intégrant les habitudes alimentaires des citoyens, si bien que des échoppes ont fait leur apparition dans les marchés pour des dégustations sur le pouce. Il va sans dire que l'ostréiculture est promise à un bel avenir au Maroc, qui accueille déjà 63 projets ostréicoles, installés ou en installation, dans les régions de Dakhla Oued Eddahab (57 projets) et de Casablanca-Settat (7 projets), selon les chiffres de l'Agence Nationale pour le Développement de l'Aquaculture (ANDA).
D'après le dernier bilan de l'agence, le Royaume fournit en moyenne 600 tonnes d'huîtres annuellement, un volume destiné à être revu à la hausse avec un objectif estimé à 7.600 tonnes par an. Pour le moment, la production actuelle de ce secteur prometteur est entièrement absorbée par le marché local où les grandes surfaces alimentaires et la restauration hôtelière constituent les premiers débouchés devant les commerçants poissonniers.