Des groupes de l'opposition au Parlement, dans les amendements qu'ils ont proposés concernant le projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2024, ont appelé à élargir le champ d'exonération de l'impôt sur le revenu pour les auto-entrepreneurs, dans le but d'encourager l'engagement dans l'économie organisée et d'améliorer l'attractivité du système de l'auto-entrepreneur.
Les personnes physiques exerçant une activité professionnelle individuellement en tant qu'auto-entrepreneurs sont soumises à l'impôt sur le revenu basé sur leur chiffre d'affaires annuel, fixé à 1%, mais lorsque le chiffre d'affaires annuel pour les services fournis au même client dépasse 80 000 dirhams, tout montant supplémentaire est soumis à l'impôt sur le revenu fixé à 30%, prélevé à la source.