Le stress hydrique auquel fait face le Maroc nécessite l'adoption de politiques complémentaires telles que celles décrites dans le Nouveau modèle de développement (NMD), a affirmé, mercredi, le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) pour le Maghreb et Malte, Jesko Hentschel.
« Les événements récents ont montré que les solutions techniques ne suffisent plus à protéger l’économie contre les chocs climatiques et soulignent la nécessité d’adopter des politiques complémentaires, telles que celles décrites dans le NMD, qui permettraient de tenir compte de la véritable valeur des ressources en eau et d’encourager des usages plus efficients et plus raisonnés », a dit M. Hentschel lors de la table ronde dédiée à la présentation du Rapport de suivi de la situation économique au Maroc – La reprise économique tourne à sec. Ces réformes prévoient notamment de fixer le prix de ressources hydriques devenues plus rares à une valeur idoine, de mettre au point des mécanismes efficaces d’allocation de l’eau, par exemple au moyen d’un système de quotas négociables, et de produire et de publier des données précises et détaillées sur les ressources hydriques et leur utilisation, estime la Banque mondiale dans ce rapport qui pose la résilience comme élément indispensable à la croissance et à la stabilité économique du Maroc.