Malgré les promesses électrisantes de l’intelligence artificielle (IA) générative depuis l’arrivée de ChatGPT il y a deux ans, son adoption par le secteur économique se révèle nuancée, les entreprises privilégiant souvent la prudence à l’approche de 2025.
Getlink, exploitant du tunnel sous la Manche, aimerait par exemple créer pour ses équipes «un compagnon de maintenance basé sur l’IA générative», explique Denis Coutrot, directeur de l’intelligence artificielle du groupe, à l’AFP.
Mais, avant, l’entreprise qui gère le tunnel de 38 kilomètres entre la France et le Royaume-Uni, avec 400 trains par jour, expérimente avec précaution.
Elle a commencé petit, en déployant un agent conversationnel, (ou «chatbot») qui interroge sa documentation réglementaire interne.