Diffusion de "deepfakes", vente de faux médicaments, exploitation de données personnelles sensibles pour le ciblage publicitaire... Bruxelles a poursuivi jeudi un vaste tour de vis contre les grandes plateformes en ligne, visant notamment les chinois TikTok et AliExpress.
La Commission européenne a annoncé l'ouverture d'une "enquête formelle" contre le site de commerce en ligne AliExpress, filiale du géant chinois Alibaba. Il est soupçonné de ne pas avoir respecté ses obligations en matière de lutte contre la vente de produits dangereux - comme des faux médicaments.
Il s'agit de la troisième enquête ouverte dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en application depuis fin août pour mieux protéger les consommateurs contre les pratiques illégales des géants de l'internet.