Le titan du web positionne son nouveau-né Nano Banana Pro dans un registre où la génération d’images ne repose plus sur l’effet de surprise. La première version avait surtout marqué par son contraste entre un nom volontairement absurde et des rendus étonnamment solides. La nouvelle itération s’inscrit dans une approche plus structurée, assure Google. Elle prend ses distances avec l’expérimentation ludique pour devenir, selon la firme mère, un espace de travail fiable destiné aux développeurs, aux créatifs et aux plateformes en quête de visuels cohérents, éditables et exempts d’instabilités.
Cette orientation se manifeste dans la manière dont le modèle construit chaque image. L’utilisateur peut orienter la lumière, gérer la profondeur, ajuster la mise au point ou manipuler la colorimétrie comme s’il travaillait dans un logiciel de post-production. La résolution monte jusqu’à la 4K, les détails se maintiennent et la scène peut intégrer jusqu’à 14 images fusionnées dans une composition homogène. Le modèle est également capable de conserver la cohérence de cinq visages, une capacité essentielle pour élaborer des séquences ou décliner des variations sans rupture visuelle.



