L'intelligence artificielle (IA) générative est plus susceptible d'augmenter que de détruire les emplois en automatisant certaines tâches plutôt qu'en remplaçant entièrement un rôle, selon une étude de l'Organisation internationale du Travail (OIT), publiée lundi.
L'impact majeur de cette technologie ne réside pas tant dans la suppression de postes, mais davantage dans la transformation qualitative des emplois, en termes d'intensité et d'autonomie du travail, indique la même étude, relevant que les emplois de bureau sont les plus exposés à l'IA, tandis que d'autres catégories professionnelles, telles que les cadres et les techniciens, le sont moins.
Sur le plan mondial, il existe des variations significatives quant aux effets de l'IA en fonction du niveau de développement économique des pays, suggérant que la technologie pourrait bénéficier davantage aux nations en développement sous certaines conditions, font observer les auteurs de l'étude de l'OIT.