Un réseau de tubes géants vient d’être inauguré aux Pays-Bas pour tester la technologie du train hyperloop. L’idée, lancée par Elon Musk, est de circuler à grande vitesse par « sustentation magnétique ». Elle fait rêver mais peine à se concrétiser
Voyager entre Barcelone et Amsterdam en deux heures, relier San Francisco à Los Angeles en trente minutes, au lieu de six heures par la route, en atteignant des pointes de 1.000 km/h. C’est la promesse de la technologie du train Hyperloop. Lancée en 2012 par Elon Musk, l’idée consiste à faire circuler des capsules pressurisées par « sustentation magnétique » dans un tube à basse pression. Plusieurs entreprises se sont lancées dans l’aventure, avec des bonheurs divers.
La dernière en date est la société néerlandaise Hardt Hyperloop, qui a inauguré mercredi le premier Centre européen Hyperloop, dans un site ferroviaire désaffecté près de Veendam, au nord des Pays-Bas.