Avec lui à la tête du jury au festival de Cannes, grands noms comme nouveaux venus auront tous leurs chances: dans un entretien à l'AFP, le cinéaste suédois Ruben Östlund promet l'impartialité, quitte à laisser le Britannique Ken Loach lui voler son rêve d'être le premier à trois Palmes d'Or.
Cannes "est l'une des rares arènes où l'on a le sentiment que certes l'argent joue un rôle, mais que l'on ne peut pas acheter sa position dans la compétition", avance le réalisateur de 49 ans, interrogé mardi depuis le jardin de sa maison de Campos, à Majorque.
"Par exemple, on peut faire un petit film iranien réalisé par un réalisateur de 19 ans au format DV à côté de films à très gros budget. Et ces deux films devraient être évalués de la même manière lorsqu'on les regarde", assure l'homme aux deux Palmes d'Or ("The Square" en 2017, et "Sans Filtre" en 2022), à quatre semaines de l'ouverture du prestigieux festival.