L’acharnement des autorités algériennes contre le militant du Hirak, Mohamed Tadjadit, est une nouvelle confirmation de « la répression » exercée par les autorités algériennes contre « la dissidence pacifique », a déploré, jeudi, Amnesty International.
À l’occasion du procès, prévu ce 18 juillet, de Mohamed Tadjadit, connu sous le « poète du Hirak », qui est « détenu arbitrairement » depuis sept mois en raison de commentaires critiques sur les réseaux sociaux et de conversations privées en ligne, Amnesty a appelé les autorités algériennes à »libérer le militant et à abandonner toutes les charges qui pèsent sur lui, car elles découlent uniquement de l’exercice de ses droits humains ».
L’ONG basée à Londres a condamné « l’acharnement des autorités algériennes » qui crée « un climat de peur pour les personnes qui souhaitent exprimer des opinions critiques ».