Suite à sa décision d'imposer des restrictions à l'importation de lait en poudre afin de rééquilibrer la balance commerciale, confrontée à une pénurie sans précédent en la matière, le gouvernement algérien a été accusé d'indifférence et d'attentisme.
Alors que la dégradation de la balance commerciale des produits laitiers se poursuit, le principal acheteur de l'Algérie, l’Office interprofessionnel des produits laitiers, se trouve désarmé.
Après la grave crise de l'huile de table qui persiste depuis plusieurs mois en Algérie, des craintes de tensions sont exprimés quant à la disponibilité du lait et des produits laitiers dans le pays.
La décision des autorités algériennes de cesser d'importer du lait en poudre, appliquée en novembre 2021, a porté un coup sévère au marché du lait et des produits laitiers : plusieurs usines ont été contraintes de fermer leurs portes. Cette semaine, selon les médias locaux, la situation s'est aggravée. De longues files d'attente se forment devant des véhicules industriels pour obtenir un sachet de lait, et le gouvernement algérien considère que le lait UHT est devenu une rareté dans le pays.