Les élections européennes s’annoncent comme un temps fort pour les partis d’extrême droite : elles pourraient consacrer leur influence grandissante, comme en témoigne déjà l’évocation de possibles alliances, sans pour autant les placer au centre du jeu.
Quelque 370 millions de personnes sont appelées aux urnes du 6 au 9 juin dans les 27 pays de l’Union pour élire 720 députés au Parlement européen.
À un mois du scrutin, les sondages prédisent à l’unisson des scores en hausse pour les droites radicales et nationalistes. Pas au point cependant a priori de mettre en pièces la «grande coalition» des trois principaux groupes actuels (droite, socialistes, centristes) au sein de laquelle se forgent les compromis et qui permet d’adopter une grande majorité des votes au Parlement.