À Buenos Aires, l'accusation a requis, lundi, 12 ans de prison et une inéligibilité à vie à l'encontre de l'ex-présidente Cristina Kirchner, jugée dans une affaire d'attribution de marchés publics. Elle bénéficie à ce stade d'une immunité parlementaire, que seule la Cour suprême pourrait lever si elle venait à confirmer une éventuelle condamnation.
Un "peloton d'exécution médiatico-judiciaire" selon l'accusée. Douze ans de prison, ainsi qu'une inéligibilité à vie, ont été requis, lundi 22 août, à Buenos Aires dans un procès pour corruption contre la vice-présidente argentine Cristina Kirchner, figure de la gauche péroniste, ouvrant une hypothèque sur son avenir politique, à un peu plus d'un an d'élections générales.
L'ex-cheffe de l'État (de 2007 à 2015) Cristina Kirchner, 69 ans, était jugée dans ce procès en distanciel - et en son absence -, pour association illicite et administration frauduleuse aggravées, une affaire d'attribution de marchés publics dans son fief de la province de Santa Cruz, en Patagonie (sud), durant ses deux mandats présidentiels.