Le lanceur d’alerte australien et fondateur de WikiLeaks Julian Assange est dorénavant un «homme libre» pour la justice américaine, à l’issue d’un accord qui clôt mercredi une saga judiciaire de près de 14 ans.
«Vous pourrez sortir de cette salle d’audience en homme libre», a déclaré la juge Ramona V. Manglona à l’adresse de Julian Assange, au terme d’une rapide audience au tribunal fédéral américain de Saipan, dans les îles Mariannes du Nord, un petit territoire du Pacifique.
Conformément à un accord conclu avec la justice, l’ancien informaticien âgé de 52 ans, accusé d’avoir publié des centaines de milliers de documents confidentiels américains dans les années 2010, a plaidé coupable d’obtention et de divulgation d’informations sur la défense nationale. Il n’aura toutefois pas le droit de retourner aux États-Unis sans autorisation, a précisé le ministère américain de la Justice dans un communiqué.