L'agence internationale de notation souveraine «Fitch» a exprimé, mercredi, des inquiétudes quant aux conséquences du scandale Phala Phala et des appels incessants à la destitution du Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, pour le pays.
« Les conclusions du rapport établi par une Commission parlementaire indépendante concernant les accusations criminelles portées contre le chef de l’Etat dans cette affaire soulèvent de sérieuses questions sur son avenir et pourraient influencer la politique et les perspectives économiques et politiques du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, avant les élections de 2024″, a indiqué Fitch dans un communiqué.
L’agence de notation estime, toutefois, que même si le Président devait démissionner, «il est plus probable qu’un successeur potentiel émergerait de l’aile modérée de l’ANC plutôt que de la faction radical de la transformation économique liée à l’ex-président Jacob Zuma et qui prône des approches plus populistes ».