Le groupe français Lafarge et d’anciens hauts responsables comparaissent à partir de mardi à Paris, soupçonnés d’avoir payé des groupes jihadistes, dont l’État islamique (EI), en Syrie jusqu’en 2014, afin de maintenir l’activité d’une cimenterie.
Aux côtés de Lafarge, absorbé en 2015 par le groupe suisse Holcim, comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris l’ancien PDG du cimentier, Bruno Lafont, cinq ex-responsables de la chaîne opérationnelle ou de la chaîne de sûreté, ainsi que deux intermédiaires syriens, dont l’un fait l’objet d’un mandat d’arrêt international et devrait donc être absent au procès.
Dans ce dossier, ils devront répondre du financement d’une entreprise terroriste et, pour certains, du non-respect de sanctions financières internationales.



 
                        