Au quatrième jour du conflit israélo-palestinien, trois journalistes palestiniens ont été tués tôt mardi par une frappe aérienne israélienne sur la ville de Gaza, ont annoncé un syndicat de journalistes et un fonctionnaire local.
D'après le bureau des médias du mouvement islamiste Hamas, "ces décès portent à sept le nombre de journalistes palestiniens tués dans les combats depuis samedi".
Le syndicat local des journalistes a annoncé mardi dans un communiqué « le martyre de trois journalistes dans la bande de Gaza lors de l’agression israélienne en cours ».
Pour sa part, le directeur du bureau des médias du gouvernement dirigé par le Hamas, Salameh Maarouf, a révélé les identités des victimes : Said al-Taweel, directeur de l’agence de presse Al-Khamisa, Mohammed Sobboh, photographe, et Hisham Nawajhah, correspondant d ‘une agence de presse locale.
Selon M. Maarouf, les journalistes ont été tués par un bombardement alors qu’ils couvraient l’évacuation d’un immeuble résidentiel près du port de pêche de la ville de Gaza, Salameh Maarouf a condamné le « comportement criminel d’Israël à l’irrespect des journalistes ».
Les journalistes se tenaient à plusieurs dizaines de mètres de l’immeuble après qu’un habitant a reçu un appel téléphonique de l’armée israélienne lui demandant d’évacuer les lieux en prévision d’une attaque imminente, a précisé un correspondant de l’ AFP.
Le journaliste Asad Shamlakh a lui été tué dimanche, selon le communiqué du bureau des médias, qui ajoute que deux vidéastes sont portés disparus et que dix journalistes ont été blessés.
Un communiqué palestinien et le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York a fait savoir que trois journalistes ont été tués samedi. Ce dernier a indiqué lundi qu’Ibrahim Mohammad Lafi, photographe, Mohammad Jarghoun, reporter, et Mohammad El-Salhi avaient été abattus lors de différents incidents.