Le ministre japonais de la Reconstruction, Kenya Akiba, a présenté mardi sa démission au Premier ministre Fumio Kishida, devenant ainsi le quatrième ministre à quitter le cabinet formé en août.
M. Akiba, chargé notamment de piloter la revitalisation des territoires meurtris depuis 2011 par l'accident nucléaire de Fukushima, était fragilisé depuis des semaines par plusieurs affaires financiers.
Il est notamment accusé d'avoir illégalement rémunéré des assistants lors d'une campagne électorale en 2021.
"Je ne pense pas avoir agi de façon illégale", a-t-il commenté mardi devant la presse. Mais il a expliqué avoir démissionné pour "ne pas paralyser" l'agenda législatif du gouvernement.
Le gouvernement japonais est considérablement affaibli par une série de révélations depuis l'été dernier sur les liens entre de nombreux élus du Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), le principal parti au pouvoir et l'Eglise de l'Unification, surnommée "secte Moon".