Le nouveau gouvernement kényan a prêté serment, jeudi au Palais présidentiel à Nairobi, avec l’espoir de “libérer le potentiel” du pays.
Après des semaines de violentes manifestations, marquées notamment par une cinquantaine de morts parmi les manifestants, le président William Ruto avait limogé la quasi-totalité de ses ministres à l’exception du chef de la diplomatie, Musalia Mudavadi.
Une semaine plus tard, M. Ruto a annoncé le début d’un processus de formation d’un nouveau gouvernement élargi, qui a vu la reconduction de plusieurs ministres et la nomination de 4 figures de l’opposition, dans une démarche censée aider le chef de l’Etat « à mener la transformation urgente et irréversible » du Kenya.