Le parlement libanais a décidé jeudi de reporter au 20 octobre la séance consacrée à l’élection d'un successeur au président Michel Aoun, dont le mandat s'achève le 31 octobre, et ce faute de quorum.
Il s’agit du deuxième échec du parlement libanais à élire un nouveau président de la République, après qu'aucun candidat n'a obtenu la majorité des deux tiers pour l'emporter lors de la première séance tenue le 29 septembre.
La constitution libanaise définit les modalités de l’élection du nouveau président par la Chambre des députés, composée de 128 députés. L'article 49 de cette constitution dispose que "le président est élu, au premier tour, au scrutin secret à la majorité des deux tiers des suffrages par la Chambre des députés", soit 86 voix sur les 128.