L’agence spatiale russe Roscosmos annonce développer et préparer le lancement de satellites pour le compte de pays tiers. Parmi ceux-ci figure l’Algérie, dont Moscou est le principal fournisseur d’armement, un fait dénoncé par de nombreux sénateurs américains, qui appellent à des sanctions contre la junte.
Dépassée sur ce registre, l’Algérie s’apprête, à travers la Russie, à lancer des satellites. C’est ce qu’a annoncé, mercredi 26 avril, Iouri Borissov, directeur général de l’agence spatiale russe Roscosmos, cité notamment par le média russe Sputnik. Des pays comme la Birmanie, le Vietnam, l’Égypte et l’Afrique du Sud sont également concernés.
«Même l’isolement qui nous est imposé par le G7, les États-Unis, n’a pas fait fuir un certain nombre de pays, comme l’Algérie, la Birmanie, le Vietnam, l’Égypte, l’Afrique du Sud, qui travaillent avec nous sur différents types de contrats pour le lancement de satellites que nous développons sur leur commande et que nous mettrons en orbite», a-t-il déclaré.