Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui joue son maintien à la tête du pays dans les prochain mois, a été fragilisé cette semaine par des accusations selon lesquelles il aurait acheté le silence de cambrioleurs tombés sur des sommes folles en liquide dans l’une de ses propriétés.
Son bureau a diffusé samedi soir un communiqué pour tenter de convaincre qu’en « dépit de l’intérêt et de l’inquiétude du public » autour de cette affaire, le président restait « fermement concentré sur la tâche de reconstruire l’économie et le pays ».
Et Cyril Ramaphosa, 69 ans, à la tête d’une fortune personnelle conséquente et attendu sur la corruption après avoir succédé en 2018 au président Jacob Zuma, a réaffirmé « ne pas être impliqué dans une quelconque conduite criminelle ».