Prenant le relais du Conseil de sécurité paralysé, l’Assemblée générale de l’ONU a réclamé mardi « un cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza, un texte non contraignant qui vise toutefois par sa majorité écrasante à mettre la pression sur Israël et son allié américain.
« Le message puissant de l’Assemblée générale représente un jour historique », a salué l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour. « C’est notre devoir collectif de poursuivre sur ce chemin jusqu’à ce que nous puissions voir la fin de cette agression contre notre peuple.
La résolution adoptée par 153 voix pour, 10 contre (dont Israël et les États-Unis), et 23 abstentions sur 193 États membres, a engrangé plus de soutien que celle d’octobre (120 pour, 14 contre, 45 abstentions) qui appelait à une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités ».