Les autorités de transition au Mali ont fixé à 2 ans le délai de transition avant un retour des civils au pouvoir, indique-t-on lundi soir de source officielle à Bamako.
Les autorités maliennes ont ainsi fixé jusqu'à mars 2024 le délai avant de rendre le pouvoir aux civils, en fixant par décret à deux ans à partir du 26 mars dernier la durée de la période dite de transition.
Le chef de l'Etat, le colonel Assimi Goïta, a signé un décret à ce sujet lu à la télévision d'Etat stipulant que "la durée de la transition est fixée à 24 mois, à compter du 26 mars 2022".
Cette annonce intervient après que les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réunis, samedi à Accra, au Ghana, ont maintenu les sanctions contre le Mali, imposées en janvier dernier, tout en gardant la porte ouverte à leur levée si les autorités de transition s'engagent "à partir plus vite qu'elle ne le prévoit actuellement".
La CEDEAO "décide de maintenir les sanctions imposées" et de "continuer le dialogue afin de parvenir à un accord permettant une levée graduelle des sanctions à mesure que les étapes de la transition seront franchies", avait indiqué un communiqué de l'organisation ouest-africaine.