Sous la pression de la rue, la présidente péruvienne Dina Boluarte a annoncé, dans un message télévisé en pleine nuit de dimanche à lundi, qu'elle allait présenter un projet de loi visant à avancer les élections de 2026 à avril 2024, alors que le pays est secoué par des manifestations qui ont fait deux morts et au moins cinq blessés.
Disant comprendre la «volonté des citoyens», Dina Boluarte, vice-présidente jusqu'à son investiture le 7 décembre après la destitution du président Pedro Castillo, a dit avoir «décidé de prendre l'initiative d'un accord (...) pour avancer les élections générales à avril 2024», après la crise provoquée par la tentative ratée de Pedro Castillo de dissoudre le Parlement.