Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été, encore une fois, sous le feu de ses détracteurs au sein du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994, concernant le scandale de «Farmgate».
Ramaphosa a survécu le week-end dernier à un assaut de la part de ses adversaires qui ont lancé une attaque frontale contre lui et réclamé sa tête lors d’une réunion houleuse de trois jours du Comité exécutif national (NEC) du parti.
Et pour cause, l’implication présumée du chef de l’État, qui est également président de l’ANC, dans la dissimulation d’un vol de millions de dollars en devises perpétré en 2020 dans sa ferme Phala Phala au Limopo. Une affaire politico-judiciaire qui a jeté le discrédit sur le parti de Nelson Mandela.