Le conservateur Yoon Suk-yeol a été investi, mardi, président de la Corée du Sud pour un mandat de cinq ans.
Le nouveau président, 61 ans, a prêté serment au cours d’une cérémonie à l’Assemblée nationale à Séoul.
Mardi à minuit, Yoon Suk-yeol a assisté à son premier briefing de chef des armées avec les plus hauts responsables de l’état-major, dans le bunker situé sous le palais présidentiel.
Elu en mars, M. Yoon, ancien procureur, arrive au pouvoir avec un taux de popularité de 41%, selon un récent sondage Gallup.
Le président a promis une politique étrangère plus musclée pour son pays, la 10ème économie mondiale et s’était engagé à « traiter avec sévérité » la menace que représente Pyongyang. Il avait néanmoins déclaré que la porte du dialogue est toujours ouverte.
M. Yoon avait aussi appelé à une relation plus solide avec son allié américain, et s’était entretenu avec le président Joe Biden, s’engageant notamment à maintenir une « coordination étroite » sur la Corée du Nord.