Le coprésident de la commission parlementaire mixte Maroc-Union Européenne, Lahcen Haddad, a épinglé le silence "révélateur et motivé" des organisations "Forbidden Stories" et "Amnesty" et des journaux "Le Monde" et "El País", suite aux nouvelles révélations dans l’affaire Pegasus, ayant montré que le Maroc a été injustement visé et que "pas moins de 22 pays européens utilisent Pegasus pour espionner leurs propres citoyens".
Dans une tribune publiée par le magazine espagnol « Atalayar », M. Haddad revient sur les informations rapportées par le journal israélien Haaretz, dans son édition du 9 août, selon lesquelles les membres de la Commission d’enquête du Parlement européen sur Pegasus ont appris de NSO, la société qui fabrique le désormais célèbre logiciel espion, qu’ « elle a des contrats actifs avec 12 des 27 membres de l’Union européenne » et que « la société travaille actuellement avec 22 organisations de sécurité et d’application de la loi dans l’UE ».