L’administration locale de Casablanca-Settat fait face à une controverse notable suite à la décision de Mohamed Mhidia, le nouveau wali de la région et gouverneur de la préfecture de Casablanca, de bloquer la nomination d’une nouvelle première vice-présidente du Conseil de la ville.
Cette affaire, qui concerne le poste clé de la direction de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et des biens communaux, soulève des questions cruciales sur la compétence et l’intégrité dans la gestion municipale.
D’après le quotidien arabophone Assabah, cette décision sans précédent a été communiquée à Nabila Rmili, maire de Casablanca, par un courrier succinct, révélant des préoccupations sérieuses concernant le passé de la candidate à ce poste. Selon le journal, la personne en question, une architecte dont l’identité n’a pas été révélée, aurait un historique de pratiques douteuses, incluant des accusations de chantage envers des promoteurs et investisseurs immobiliers, ainsi que des retards délibérés dans la délivrance de plans de construction et d’autres documents administratifs.