C’est l’heure du grand ménage dans le secteur des taxis. Le ministère de l’Intérieur vient de fixer de nouvelles règles régissant les relations entre les titulaires des agréments, leurs exploitants et les conducteurs professionnels. Dans une circulaire adressée aux walis et gouverneurs, la tutelle veut également limiter le nombre d’agréments exploités par les particuliers à un seul.
Devant l’anarchie que connaît le transport par taxi, le ministère de l’Intérieur vient d’annoncer une série de mesures visant à mettre de l’ordre dans l'activité. Dans une circulaire adressée aux walis et gouverneurs, le ministère précise que seuls les conducteurs professionnels, titulaires d’un permis de confiance et de la carte de conducteur professionnel sont habilités à conclure des contrats de délégation des permis d’exploitation des taxis avec les bénéficiaires des agréments. Les contrats en vigueur actuellement, conclus avec les non professionnels, ne devront pas être renouvelés, souligne le département géré par Abdelouafi Laftit.
Rappelant que les nouvelles mesures sont annoncées après une série de consultations, aux niveaux central et local, avec les représentants de conducteurs et des exploitants de taxis, le ministère de l’Intérieur a appelé à la mise en place de contrats standards pour encadrer les relations entre l’exploitant de l’agrément et le conducteur du taxi. «Les exploitants sont dans l’obligation de déclarer les noms des conducteurs auprès des autorités provinciales», précise le document. Autre mesure importante annoncée par le ministère de l’Intérieur : la limitation du nombre d’agréments exploités par les personnes physiques à un seul.