Pour le président Tebboune, qui fait de la tenue du sommet de la Ligue arabe à Alger une affaire de vie ou de mort, «la division du monde arabe n’est pas une fatalité». Une démonstration de la schizophrénie d’un régime qui fait tout pour maintenir la division des pays arabes, en alimentant une tension permanente avec son voisin à l’ouest.
A la veille de la réunion du Conseil ministériel de la Ligue arabe, prévue le mercredi 9 mars au Caire, l’Algérie fait un nouveau forcing diplomatique pour sauver la tenue du sommet arabe à Alger. Ainsi, les ministres algériens de l’Intérieur et de la Justice sont dans la capitale saoudienne depuis dimanche dernier, alors que leur collègue, Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie, se trouvait dimanche dernier à Amman (Jordanie) et hier, lundi 7 mars 2022 à Beyrouth.