Le mouvement Al Adl Wal Ihsane a condamné fermement, il y a quelques jours, l’interdiction par les autorités marocaines de l’organisation du 17e congrès de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM). Dans un communiqué, le mouvement pointé les «violentes attaques» ayant visé des étudiants.
«Nous avons suivi, comme l'a fait l'opinion publique nationale et internationale, les actes de violence et d’agression sans précédent commis par les autorités marocaines contre les étudiants et contre l'université et sa sainteté, par la prise d'assaut barbare des espaces et des auditoriums des facultés, leur abus sur des étudiants et l'expulsion de ceux-ci par une force excessive», dénonce la Jamaa. Faisant état d’agressions «brutales», elle fait état de blessures à la suite desquelles des dizaines de blessés ont été transportés à l'hôpital, en en plus de «l'humiliation psychologique et de l'intimidation». «Cela a été fait afin d'empêcher l'organisation d'activités culturelles, intellectuelles, créatives et autres en solidarité avec la cause palestinienne et contre la normalisation», pointe le mouvement.