Des ONG féministes ont critiqué la dernière sortie du PJD sur l’égalité dans l'héritage, pointant une tentative visant à clore le débat sur la question et appelant à «renouveler la jurisprudence islamique» pour accompagner les mutations de la société.
Alors qu’elle est l’une des plus importantes revendications du mouvement féministe au Maroc, le débat sur l’égalité Homme-femme dans l'héritage a refait surface, cette semaine, avec la position du Parti de la justice et du développement (PJD) et la réaction des ONG des droits des femmes.
Mardi, à l’issue d’une réunion de son secrétariat général, le PJD a publié un communiqué, revenant sur les appels à la réforme du Code de la famille. «Certains ont osé appeler explicitement à l'égalité dans l'héritage, contre le texte coranique explicite réglementant l'héritage et les exigences de la Constitution du Royaume, et au mépris flagrant du cadre clair et fixe que Sa Majesté le Roi, Commandeur des Croyants, que Dieu protège, a précisé dans le cadre de son discours sur le Code de la Famille», a-t-il indiqué, pointant un «développement dangereux».