Lors de l'Assemblée générale des Nations unies, Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, a pris la parole pour répondre aux accusations du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Réagissant fermement, M. Hilale a dénoncé les «contrevérités» véhiculées par l'Algérie sur la question du Sahara marocain, tout en rappelant l'importance historique et juridique de ce territoire pour le Maroc. M. Hilale a réaffirmé que le Sahara faisait partie intégrante du Maroc depuis la fin de la colonisation espagnole, en 1975, suite à l'Accord de Madrid. Il a critiqué le discours du ministre algérien qui réclamait la décolonisation du Sahara, soulignant que l’Algérie semblait coincée dans une vision dépassée de la «Guerre froide» et qu'elle devait se réveiller.
L’Algérie à l’origine du blocage du processus politique
Omar Hilale a fustigé l’attitude contradictoire de l’Algérie. Bien que ce pays prétende soutenir les efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, il bloque depuis trois ans toute avancée dans les négociations, a-t-il estimé. Le diplomate marocain a, dans ce sens, mis en avant l’attitude d’Alger qui refuse de participer ouvertement aux discussions, bloquant ainsi la relance du processus politique. Il a également mis en lumière la duplicité du discours algérien, qui affirme vouloir soutenir les efforts onusiens tout en posant des conditions inacceptables aux négociations. M. Hilale a espéré que la prochaine rencontre entre l’envoyé du SG de l’ONU et le ministre algérien permettrait à l'Algérie de revenir à la table des négociations, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.