Quand le représentant du Maroc à l’UNESCO recadre vertement le délégué de l’Algérie

Quand le représentant du Maroc à l’UNESCO recadre vertement le délégué de l’Algérie

Au siège de l'Unesco, à Paris, au cours d’une séance présidée par Samir Addahre, Président du Comité du patrimoine immatériel de l'UNESCO au titre de l'année 2022, le représentant algérien a cru bon d’intervenir pour politiser un sujet culturel. Bien mal lui en a pris, la réponse qui lui a été faite a sonné comme une gifle.

Si la séance de ce jour-là portait notamment sur le patrimoine culturel immatériel des villes marocaines de Tata et Guelmim, le représentant de l’Algérie a jugé utile d’interrompre cette séance pour gratifier l’assemblée d’une intervention aussi épique qu’absurde.

La raison de son intervention intempestive? Celui-ci a confondu Tata et Dakhla, et trop heureux de pouvoir exposer la position algérienne sur la question du Sahara et d'ainsi politiser un débat culturel, il s’est lancé dans un laborieux laïus sur la question de l’autonomie du territoire du Sahara. «Les territoires du Sahara sont des territoires non autonomes où le processus de décolonisation n’est pas entièrement achevé», a-t-il décrété, en peinant à lire ses notes.

cndp

Déclaration N° : D-NL-189/2020

Dossier presse : 2022/02

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