Près d'un mois après la présentation du rapport de la Cour des comptes, par sa première présidente Zineb El Adaoui, la première chambre du parlement a examiné l'action des juridictions financières du royaume au titre des années 2019 et 2020. Les détails.
Le 11 mai dernier, Zineb El Adaoui rendait compte de l’action des juridictions financières nationales durant la période 2019-2020. Ce mardi, la Chambre des représentants a consacré une séance plénière pour examen du rapport délivré par la Cour des comptes. Education, finances publiques et hausse des prix : les partis politiques se sont accusés mutuellement.
Education : le PJD étrillé par la majorité
Pour Hayat Oumenjouj, députée du Rassemblement national des indépendants (RNI), ce gouvernement « souffre d’un héritage lourd », en référence aux politiques adoptées par les gouvernements du PJD dans le secteur de l’éducation.
Selon cette députée de la majorité, l’enseignement est la base de tout développement. « Le succès du nouveau modèle de développement (NMD) est lié à celui du système éducatif, notamment en ce qui concerne la qualité, l’égalité et l’équité territoriale », a-t-elle affirmé.
Dans son rapport, la Cour des comptes a fait état d’une situation inquiétante que vivent les écoles du monde rural. Ainsi, 4997 établissements sur 17.705 ne sont pas liés au réseau électrique, alors que 7262 n’ont pas accès à l’eau. De son côté, le taux d’abandon scolaire a atteint 12,2 % dans le milieu rural et 9,3 % dans les villes du royaume.