L’impasse politique touche à sa fin. Après près d’un demi-siècle de blocage et d’intransigeance, le polisario admet désormais qu’il pourrait accepter le plan d’autonomie marocain, à condition qu’il soit validé par référendum par la population sahraouie.
L’annonce a été faite à l’AFP par Mohamed Yeslem Beissat, le «ministre des Affaires étrangères» autoproclamé du mouvement séparatiste. Une prise de position qui marque un glissement inédit dans la ligne de conduite du polisario, longtemps arc-bouté sur l’unique option de «l’indépendance».
Ainsi, en évoquant la possibilité d’une «autonomie» dans le cadre du droit international, le front séparatiste soutenu par Alger reconnaît de facto la centralité du plan marocain de 2007, désormais soutenu par une large majorité de la communauté internationale.


